Un budget sans surprise, conforme aux orientations budgétaires débattues en mars et impacté par les mesures imposées par l’État aux collectivités pour la résoption de la dette (principalement la sienne) et des déficits publics (exclusivement les siens, les collectivités étant tenues de voter leurs budgets à l’équilibre).

Comme estimé dès la fin de l’année 2024, cela représente pour L’agglo un effort d’environ 450 000 €, répartis entre la première salve de majoration des cotisations retraite (CNRACL), la quasi disparition d’une dotation d’État (DCRTP : 176 900 € à 16 025 €) et le gel de la fraction de TVA, reversement que l’État avait promis dynamique en compensation de la suppression de la taxe d’habitation et de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises…

Pour faire face, L’agglo a engagé, dès la fin de l’année 2024, un plan d’optimisations et de maîtrise des dépenses, qui s’est notamment traduit par la diminution de certaines contributions ou subventions à des organismes extérieurs et par la réduction de trois postes au sein des effectifs, via des réorganisations de missions et de services.

L’objectif, par ces efforts de gestion, est de préserver notre capacité à financer le fonctionnement de nos services publics et de conserver une politique d’investissement pour notre territoire.

Grâce à des résultats antérieurs positifs, nous y parviendrons encore en 2025, avec un budget principal qui s’équilibre en fonctionnement à 34,7 M€ et en investissement à 17,6 M€.

Mais il se murmure que l’effort déjà conséquent imposé aux collectivités en 2025 sera reconduit et même amplifié en 2026… ce qui placerait de nombreuses communes et intercommunalités face à des choix difficiles pour préserver les services publics de proximité.